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Flora Aubin vous propose une présentation de son cru fort utile pour exploiter les réseaux sociaux dont nos apprenants sont si férus, en classe de langue. Elle y apporte des exemples et saura vous convaincre.
Je vous propose de découvrir cette semaine un réseau social destiné aux amoureux de la lecture, que professeurs, étudiants ou élèves peuvent être!
Cliquez ici pour découvrir le réseau social lecteurs.com. Comme pour tout réseau d'échanges, il faut s'inscrire (gratuitement!), prendre le temps de créer son profil, en indiquant ses 10 livres préférés et en publiant ses premiers avis. Si vous cherchez avant tout des idées de livres avec des apprenants de niveau B1-B2 ou plus, vous pouvez consulter les profils des autres internautes, qui sont très astucieusement classés selon leur fréquence de lecture et le volume de leur bibliothèque.
On peut tout aussi bien chercher dans la rubrique Livres qui met en avant la fiche du livre choisi, quelques critiques d'ouvrages ou des débats entre lecteurs.
Je facebooke, tu facebookes, il facebooke.... Et Alors? Facebook est un tel phénomène dans l'univers des adolescents et des jeunes adultes, qu'il touche nécessairement nos apprenants en langue. Se pourrait-il que nous envisagions facebook comme un outil dépassant le cadre du réseau social, pour devenir un complément possible dans l'apprentissage des langues?
Reportons-nous déjà à ce premier document, publié par la vitrine "Technologie et Éducation"
Et je conseille à tous ceux qui veulent en savoir plus sur facebook, mais également sur la manière dont il peut servir les enseignants, notamment par le biais du tchat de vous reporter à cette étude d'Amy Wells, pour l'université de Limoges : Cliquez ici pour télécharger le document
On se rend compte que les adolescents en général sont férus de l'outil facebook en tant que tel, tout en connaissant assez mal ses enjeux. Avant d'utiliser facebook en classe de langue, il est donc primordial de connaître l'outil parfaitement, de mesurer les éventuels avantages, les inconvénients possibles, les droits de chacun quant à cet outil de publication en ligne et de partage. Avant d'être envisagé sous une forme pédagogique, facebook, comme tout réseau numérique et social, se doit d'être connu sous tous ses aspects par les utilisateurs. En référence, un article tiré des cahiers pédagogiques d'Audrey Guilbaud : Ici
A mon sens, il semble que l'on puisse stimuler l'apprenant en créant un espace facebook, auquel il s'abonnera avec son nom d'utilisateur, mais il est important de se rappeler que cela ne peut que représenter un outil complémentaire de l'apprentissage en classe ou en présenciel. Plusieurs possibilités s'offrent alors à nous en utilisant facebook:
- Nous pouvons publier des liens susceptibles d'améliorer l'apprentissage de la langue cible. La banque de données mise en place par le prof et consultable en tout lieu peut avoir bien des avantages.
- Il est possible de tchatter avec l'apprenant en français afin de parfaire son apprentissage (il peut poser des questions sur certaines sujets problématiques) mais il est évident que le temps numérique se doit d'être envisagé professionnellement par l'institution qui l'emploie. Une forme de tutorat de nouvelle génération est alors envisageable, si l'institution le permet et le considère en tant que tel.
- L'interaction entre membres d'un même groupe est possible, si tant est qu'elle se passe dans la langue cible, en l'occurrence le français!... Même si ce n'est pas le cas de manière évidente pour les apprenants, il est important de les amener à bien différencier cet espace de partage en français d'un simple réseau social, et d'imposer le français comme langue vecteur, afin qu'ils ne confondent pas leur espace personnel de cet espace d'apprentissage.
- La découverte de liens ou de ressources multimédia sur facebook, peut être l'objet de nombreux échanges choisis par l'enseignant, autant par écrit qu'à l'oral, même en présentciel, si tant est que tous les apprenants aient pu visualiser le document multimédia dont on parle (en classe, chez lui, en salle multimédia, etc..)
En clair, facebook, à mon sens, engage surtout cette part de temps que l'enseignant pourra y consacrer, en tant qu'individu premièrement, et celle qui lui sera accordée par l'institution qui l'emploie. Il est évident que dans bien des cas, nous sommes encore loin d'imaginer toute institution pédagogique envisager cet outil comme faisant partie du paysage pédagogique courant et quotidien. :-( Mais il fort possible que les mentalités évoluent dans ce sens. Qu'en pensez-vous?
Néanmoins, facebook se révèle une plateforme idéale pour mettre en évidence tel ou tel site d'apprentissage ou de formation... Profitons-en, en qualité d'enseignant!