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L'esclavage moderne : exploitation de reportage d'actualité

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Insuf-fle s'intéresse aux grandes causes et à la défense des droits de l'homme, en l'occurence celles des femmes, réduites en esclavage dans certaines régions du monde. 

Le FLE nous donne aussi l'occasion, dès qu'un certain niveau du cadre commun est atteint (B1 de préférence au minimum), de parler de grands thèmes de société. L'actualité touche nécessairement nos apprenants. 

Ce reportage de France 24 sur l'esclavage moderne à Hong Kong demeure particulièrement intéressant. Il dure 11 minutes, et peut être séquencé pour travailler la compréhension orale. 

Elles sont 300 000 femmes, toutes originaires des Philippines et d’Indonésie, à travailler dans l’ancienne colonie britannique. Hong kong est devenu l’endroit au monde où se concentrent le plus de “bonnes”.

Toutes sont officiellement des “domestic helpers” selon le terme administratif qui leur est attribué à Hongkong. Mais la réalité est tout autre, car dans la plupart des quartiers de la ville, elles ont investi des rues entières. Leur présence s’est fondue dans le paysage ultra-urbain de la cité financière. Le dimanche, seul jour de congé qui leur est accordé, elles se regroupent en fonction de leur nationalité : le parc Victoria pour les Indonésiennes, le quartier financier de Central pour les Philippines.

À la différence d’autres pays, ces travailleuses migrantes ont la possibilité de se syndiquer et de descendre dans les rues pour revendiquer de meilleures conditions de travail, sans être réprimées. Du jamais vu dans le monde ! Leur salaire déclaré et fixé par les autorités hongkongaises s’élève à seulement 380 euros par mois, soit cinq fois moins que le salaire moyen de l'ancienne colonie britannique.

La moitié de ce gain est envoyé via les sociétés de transferts d’argent dans leur pays d’origine.

Chaque année, nombre d’entre elles déclarent subir de graves préjudices : agressions sexuelles, violences physiques, abus de pouvoir…Ces faits ont parfois même conduit à des actes de rébellion d’une rare violence. En 2009, plusieurs femmes ont craqué sous la pression de leur employeur avant de les tuer.

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